eau potable

mardi, janvier 21, 2020

Wled Ammar (génération maudite) VF un film de Nasredine Ben Maati


Wled Ammar (génération maudite) VF un film de Nasredine Ben Maati
"A travers ce film, je voudrais avant tout garder la fraîcheur et la sincérité de la jeunesse. Mais ce film sera également le reflet de ma déception : le passage du virtuel au réel" Nasreddine Ben Maati, réalisateur de Wled Ammar
Starring
Sofien Belhaj alias Hamadi Kaloutcha, Skander Ben Hamda alias Bullet Skan, Azyz Amami, Haythem El Mekki, Malek Khadhraoui, Slim Amamou, Lina Ben Mhenni, Yacine Ayari, Amira Yahyaoui, Riadh El Hammi, Ali Bouazizi, Emna El Hammi, Kerim Bouzouita...
Réalisé par
Nasreddine Ben Maati
Écrit par :
Nasreddine Ben Maati
Produit par
Dora Bouchoucha et Imed Marzouk

dimanche, septembre 01, 2013

Les semences de la colère( RAISING RESISTANCE ) HD 2013


Les semences de la colère HD 2013

Les semences de la colère ( RAISING RESISTANCE )
(1h 22min)
Date de sortie 23 août 2013 
Réalisé par Bettina Borgfeld et David Bernet
Genre Documentaire
Nationalité Allemagne, Suisse, Autriche

Synopsis

Geronimo est un petit paysan qui vit avec sa famille dans un village du Paraguay. Autour de chez lui s’étendent à perte de vue des champs de soja transgénique appartenant à de grands propriétaires, des colons brésiliens pour la plupart. Victimes de contaminations dues à l’épandage d’herbicide, les villageois s’organisent pour lutter contre la destruction de leur environnement et sauver la vie de leurs enfants...

La loi du plus fort

Paysans expulsés, pollution des sols, déforestation, empoisonnements... : quel poids pèsent les dégâts sociaux et environnementaux face aux profits générés par la monoculture intensive du soja génétiquement modifié ? En se rendant au Paraguay, qui compte parmi les principaux pays exportateurs mondiaux de soja, et en se mettant à l’écoute des différentes parties en présence, les réalisateurs nous donnent des clés pour comprendre comment a pu s’imposer un modèle de développement agricole particulièrement destructeur. Et cela à travers l’affrontement inégal entre, d’un côté, les grands propriétaires producteurs de soja, bras armés (au sens propre) des firmes agroalimentaires et des spéculateurs financiers, et de l’autre les campesinos, ces petits paysans qui tentent de défendre leur outil de travail et leur mode de vie. Aux discours agressifs des premiers, partisans de la loi du plus fort – renforcés dans leurs convictions par les arguments de scientifiques défendant les intérêts des leaders du marché des semences et des produits phytosanitaires –, s’oppose l’énergie du désespoir d’une société rurale traditionnelle pour qui le soja transgénique est une malédiction. Dans cet universel combat du pot de terre contre le pot de fer, c’est la logique du profit qui l’emporte, avec l’arrestation des petits paysans pour “occupation illégale des terres”... Comment la lutte se poursuivra-t-elle ?

vendredi, août 30, 2013

Thilafushi, l'île poubelle

Thilafushi, l'île poubelle


Maldives – l’île poubelle


De Yann Le Gléau et Sébastien Mesquida – ARTE GEIE / What’s Up Productions – France 2010

C’est une anomalie dans le paysage, presqu’une hallucination au cœur d’un archipel paradisiaque.
A quelques kilomètres de Malé, la capitale des Maldives, une seule île avale les déchets de centaines de milliers d’habitants mais aussi de touristes. Aujourd’hui, elle déborde et les ordures qui se déversent chaque jour dans l’océan indien menacent l’environnement.

Pourtant, il y a encore une trentaine d’années, Thilafushi était un lagon comme les autres, baigné par les eaux turquoises.
Mais en 1992, le gouvernement décide de le sacrifier : la démographie croissante de l’île principale conjuguée au développement de l’industrie touristique ne permet plus de traiter les déchets sur une terre habitée.

L’île poubelle est née. Camions et bulldozers débarquent, ils comblent le lagon… avec des ordures. Sept kilomètres de long pour deux cents mètres de large, Thilafushi continue de gagner du terrain sur l’océan, à raison de près d'un mètre carré par jour.

Habitée par près d’un tiers des habitants de l’archipel, soit plus de 100 000 habitants, Malé fournit une bonne partie des déchets.

Mais avec près de 600 000 visiteurs étrangers par an, le tourisme est évidemment pointé du doigt. Le secteur importe presque tout pour assurer l’accueil et rénover les prestigieux hôtels de l’archipel.
Résultat, chaque touriste génère 3,5 kg de déchets par jour...

Téléphones portables, piles usagées et autres déchets électroniques se trouvent ainsi mêlés aux bouteilles plastiques, cartons, déchets métalliques et toxiques, sans aucun système de traitement spécifique. Des éléments toxiques, tels le plomb, le cadmium, le mercure ou encore l'amiante, contaminent la faune et la flore de l'océan.

Pour gérer le site, l’Etat a fait appel aux travailleurs étrangers. Des dizaines de Bangladais errent ainsi comme des fantômes dans les fumées toxiques de Thilafushi. Une partie d’entre eux fouille dans les déchets brûlants à la recherche de métal qu’ils revendront pour quelques centimes d’euros.

Le ministère de l’environnement des Maldives tente de trouver une alternative. De grands incinérateurs pourraient être installés sur l’île mais aucune date précise n’a été arrêtée et l’archipel fait face à un problème plus inquiétant encore : celui de la montée des océans.

Ironie de l’histoire : en cas d’inondation, l’île poubelle resterait l’une des dernières terres émergées des Maldives, seul témoin d’un paradis condamné par les océans.